Mon projet à l’île de la Réunion

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Bonjour a tous

Je souhaite vous faire part de mon projet et ainsi avoir vos retours, conseils.

Nous habitons près de Toulouse en métropole et nous souhaiterions venir vivre à la Reunion.

Mes parents se sont installés sur l ile en 2015.

Nous y sommes allés 2 fois en voyage mon mari et nos enfants et nous avons été séduits.

J ai 31 ans je travaille comme technicien conseil a la CAF, je vais donc me renseigner sur les modalités de mutation à la Caf de la Reunion.

Mon mari a 35 ans, il est Patissier et il a perdu son emploi qu il occupait depuis son apprentissage car son entreprise a pris feu. Il est donc désormais en recherche d emploi.

Nous somme propriétaire de notre maison que mon mari a construite en intégralité (son papa étant dans le bâtiment il a appris à ses côtés). Il nous reste environ 100 000e de crédit à rembourser pour une maison qui a une valeur d environ 250 000e.

Nos enfants de 10 et 12 ans sont en cm2 et 5ieme.

Notre projet serait donc de partir, être mutée pour ma part vendre notre maison, acheter un terrain sur l ile et un mobilhome. Nous pourrions vivre chez mes parents dans l attente de trouver le terrain. Une fois trouvé y installer un mobilhome afin d etre chez nous et sur place le temps des travaux en autoconstruction.

Nous aurions un budget donc d environ 150 000 pour terrain+mobilhome+construction.

Pensez vous que ce projet et viable? Les matériaux sont il bcp plus chers à l achat qu en métropole? Si un agent caf de la Reunion voulait me parler de son travail je suis preneuse aussi…

Nous n’aurions du coup plus de mensualité de prêt à payer, plus de charge dans le mobil home qui serait donc bien amorti à la fin de la construction (on se donne environ 2 ans max).

Combien coute un mobilhome neuf ou d occasion? Quels sont les entreprises qui les vendent à la reunion?

Apres la construction, soit on le revend soit on le garde pour le louer aux touristes.

Y a t il du travail en pâtisserie?

Pleins d interrogations dont j aimerais parler avec d eventuels expats.

Merci pour vos retours.

Laetitia

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Bonjour, Tout est plus cher sur l’île y compris, bien sur les matériaux de construction. Regardez les sites des agences immobilières pour voir les prix des terrains constructibles. Pour un terrain de 400 M2 dans un coin pas trop perdu et pas trop mal placé, 150 k€ sont un grand minimum. Comptez plutôt 200 k€, c’est plus réaliste et au minimum à 20 kilomètres de St Denis ou St Pierre. Un neveu vient d’acheter un terrain dans les Hauts, vraiment les Hauts de St Marie, loin des bas et de la RN. Il a payé 90 k€ sous une ligne à HT et estime qu’il a fait une super affaire. Je n’ai jamais vu de mobil homes sur l’île. Probablement, le cout du transport les rendrait trop onéreux. Généralement, on voit davantage de bungalows fabriqués industriellement. Un des gros problèmes localement est la saturation du réseau routier, les embouteillages conséquents aux heures de pointe. Pour trouver le juste équilibre entre distance par rapport à votre lieu de travail et prix de terrain, je dirai que 300 k€ de budget me semblent plus proches de la réalité. Ce n’est que mon avis. Je ne peux pas vous répondre pour la profession de pâtissier, regardez les offres sur le Pôle Emploi. Tablez sur un salaire métropole avec une vie plus chère.

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N’oubliez pas non plus de stigmatiser tous les kékés et têt kogné qui font dérégler les pompes à injection de leurs voitures pour faire du bruit, polluent comme des malades et font un bruit d’enfer avec leurs pots “performances”… Eux dérangent TOUTE l’île!

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Une grande partie de l’île et sur-urbanisée ou bien la place est déjà prise, mais les coins les plus calmes d’apparence sont sinistrés par les loisirs et le tourisme aérien. Ne sous estimez pas la superficie de la zone sinistrée, pas loin de 40% de la surface de l’île est soumise à l’effet de lourdes vibrations des aéronefs (d’environ 40 hélicos + 20 avions ou ULM qui volent aussi souvent qu’eux).
Ces nuisances sont installées longuement à chaque passage (sur les lieux, trajectoires interminables très hautes, mais sonores longtemps, dans des endroits qui résonnent, et comportant des cercles et virages les prolongeant le double de temps encore) et partout, à raison de 3 à 6 heures par jour, 300 jours par an, 20 à 100 survols à la suite localement, par jour de beau temps.
La zone SUD et OUEST est envahie à raison de 50.000 survols de loisirs par an en ordre de grandeur, plus de 30.000 rien que d’hélicos: dans les cirques ou près de lagons, et parfois des zones qui n’ont pas de raison d’être survolées sont concernées depuis peu d’années par la pratique intensive du parachutisme avec un Pilatus, du paramoteur ou des ULM, les pires ULM étant les autogires (il y a en déjà 3, sur les 130 ULM)

La zone préservée de l’île (peu d’hélico, moins de tapage) sont les environs de l’aéroport de St-Denis et St-Marie sur les pentes.
La planaise de la Roche Écrite est la seule montagne dont se détourne les trajectoires touristiques d’hélicos grâce au TUIT-TUIT, il n’y a donc que depuis St-Denis que l’on peut faire des randonnées sans être accompagné systématiquement par le bruit des hélicos et des ULM quand il fait beau.
Un modèle d’hélicoptère a installé une ambiance de guerre (on dirait le bruit stéréotypé des engins de guerre), c’est le H130 au nombre de 10 exemplaire environ, utilisé intensivement pour le tourisme il dispense un maximum de nuisances qui ne sont pas mesurables en dBA (vibrations et bruit de sirène), donc très fortes et “non constatées”.

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